« Possibilité d'introduction d'énergies renouvelables égalant la production d'énergie nucléaire » selon le ministère de l'Environnement

Le ministère de l'Environnement a rendu public les résultats de son enquête sur l'introduction des énergies renouvelables le 21 avril 2011. Des calculs théoriques ont été menés sur des volumes 
d'électricité solaire (logements exceptés), éolienne (offshore 
compris), hydroélectrique de petite et moyenne envergure
 et géothermique qu'il serait possible d'introduire en cas 
d'application de certaines hypothèses (scénarios) de recettes et dépenses, avec 
une meilleure précision en tenant compte des résultats de l'enquête rendus publics en 
mars 2010.

L'électricité éolienne est celle dont un fort potentiel est attendu. Son « potentiel d'introduction », en tenant compte des contraintes d'utilisation de l'énergie serait approximativement de 280 millions de kilowatts pour l'éolien terrestre, 1600 millions de kilowatts pour l'éolien offshore. Dans l'hypothèse du « scénario de base 1 » appliquant un système de Feed-In-Tariff (FIT) (tarifs de rachat garantis), l'éolien terrestre représenterait de 24 à 140 millions de kilowatts et l'éolien offshore de 0 à 3 millions de kilowatts approximativement (tous les chiffres sont calculés par rapport à la capacité des installations).

Dans l'hypothèse du scénario de base 1 où le taux d'utilisation d'installations serait de 24% en combinant les énergies éoliennes terrestre et offshore, on estime une production de 50 à 290 milliards de kilowatts/heure par an. Ce qui équivaut de 18 à 104 % de la production d'électricité d'origine nucléaire en 2009, soit 278 milliards cinq cent millions de kilowatts/heure. En outre, on estime dans le scénario 1, pour l'introduction d'un volume possible de 9,8 à 40 millions de kilowatts dans la région contrôlée par la compagnie d'électricité Tohoku Denryoku (au nord du Japon), une production d'électricité annuelle de 21 à 83 milliards de kilowatts/heure dans les mêmes conditions. Ce chiffre représente de 26 à 105% de la demande de l'électricité, soit 79 milliards de kilowatts/heure en 2009, ce qui signifie que la région du Tohoku a dès aujourd'hui une possibilité d'autosuffisance énergétique avec 100 % d'énergie naturelle.

Quant à la production d'électricité solaire photovoltaïque (logements exceptés), son potentiel d'introduction est approximativement de 149 millions de kilowatts, suivant celle de l'éolien, mais le scénario de base 1 indiquant 0 kW (pas rentable), se pose la question de son développement technique afin d'en baisser les coûts. La production annuelle d'électricité hydroélectrique de petite et moyenne envergure dans le scénario de base 1 serait approximativement de 6 à 17 milliards de kilowatts/heure, et celle d'électricité géothermique de 7 à 31 milliards de kilowatts/heure, soit respectivement de 2 à 6 %, et de 2 à 11 % de la production d'électricité nucléaire.

Publié sur le site (pour la première fois) le 08/08/2011 à 6h00